Le Médecin et le Patient 4
Chapitre 1 – Le retour au petit matinValentin rentra à 6 h 47, les cheveux encore humides de la douche qu'ils avaient prise ensemble chez Lucas. Il avait marché vite dans les rues désertes, le corps délicieusement courbaturé, une chaleur diffuse dans le bas-ventre qui lui rappelait chaque coup de reins de la nuit.La clé tourna dans la serrure. Sa mère était déjà dans la cuisine, robe de chambre, café à la main.« Alors cette nuit révision ? » demanda-t-elle sans lever les yeux.« Intense. On a bossé jusqu'à 4 h du mat'. »Son père, en lisant les infos sur sa tablette, ricana.« T'es plus beaucoup à la maison en ce moment, fiston. T'aurais pas une petite copine qu'on connaît pas ? »Valentin sentit ses joues chauffer. Il se servit un verre d'eau pour se donner contenance.« Non, papa, juste le bac qui approche, faut cartonner. »Son père haussa un sourcil, mi-amusé, mi-sérieux.« Et ton ventre ? T'as plus mal ces temps-ci ? »Valentin déglutit. Le souvenir des doigts de Lucas en lui, de sa queue qui l'avait rempli jusqu'à l'oubli, traversa son esprit comme un éclair.« Non, ça va mieux. J'ai trop forcé à la muscu, un muscle froissé sûrement. Le docteur m'a filé des exercices, ça détend bien. »Sa mère fronça les sourcils.« Quels exercices ? »« Des… étirements profonds. Faut insister longtemps pour que ça relâche vraiment. »Il fila dans sa chambre avant qu'ils creusent davantage. Dans le miroir, il remarqua la marque rouge sur son cou, juste sous le col. Il remonta son sweat et sourit comme un idiot.Chapitre 2 – Le message qui fait tremblerÀ 8 h 12, son téléphone vibra.Lucas :
[Photo : son cul nu dans le miroir de la salle de bain, empreintes de mains encore visibles sur les fesses]
« Souvenir de cette nuit. J'ai encore ton goût dans la bouche. Ce soir, 20 h ? J'ai envie que tu me défonces encore plus fort. »Valentin dut s'asseoir sur son lit. Sa queue durcit instantanément dans son jogging.Valentin :
« J'peux pas ce soir, j'ai cours jusqu'à 19 h 30 et ma mère veut que je rentre dîner. »Lucas :
« Demain alors. Vendredi. Tu diras que tu dors chez Théo pour réviser le bac philo. Toute la nuit. Je te veux jusqu'au matin. Et cette fois je te prépare un truc… tu vas adorer. »Valentin :
« C'est quoi ? »Lucas :
« Surprise. Mais amène ton cul vierge d'hier, il va prendre cher. »Chapitre 3 – Le vendredi fatidiqueLe vendredi, Valentin inventa la plus grosse excuse de sa vie : week-end révision intensif chez Théo + anniversaire d'un pote le samedi soir. Sa mère râla un peu, mais finit par céder.À 19 h 55, il sonnait chez Lucas, sac à dos rempli de livres pour la forme et coeur au bord de l'explosion.Lucas ouvrit torse nu, juste un short de sport gris qui ne cachait rien de la bosse déjà présente.« Entre, mon beau. T'as l'air nerveux. »Il referma la porte, colla Valentin au mur et l'embrassa sauvagement.« T'as pensé à moi toute la semaine ? »« Tout le temps », souffla Valentin entre deux baisers.Lucas le prit par la main et l'emmena directement dans la chambre. Sur le lit : un plug noir brillant, taille moyenne, et un bandeau en satin noir.« Surprise », murmura Lucas à son oreille. « Ce soir, je te veux les yeux bandés. Je veux que tu sentes tout, sans voir. Que tu me supplies. »Valentin déglutit.« T'es sûr ? »Lucas sourit, carnassier.« Sûr que tu vas adorer. Déshabille-toi. »Chapitre 4 – Le bandeauValentin se retrouva nu, assis au bord du lit, le bandeau noué derrière la tête. Le monde devint noir. Il entendait la respiration de Lucas, ses pas, le cliquetis du bouchon de lubrifiant.Une main chaude caressa sa joue, puis descendit sur son torse, pinça un téton. Il sursauta.« Détends-toi, bébé. »Un clic. Le plug s'alluma – vibromode. Lucas le fit tourner entre ses doigts.« Ouvre la bouche. »Valentin obéit. Le bout du plug effleura ses lèvres.« Suce-le. Imagine que c'est ma queue. »Il obéit encore, langue timide d'abord, puis plus gourmande. Lucas grogna d'approbation.Puis il sentit les mains de Lucas sur ses hanches, le retourner doucement. Il se retrouva à quatre pattes, cul en l'air, sans rien voir.Le plug froid et lubrifié se posa contre son entrée.« Respire. Pousse contre moi. »Valentin gémit quand la pointe entra. Lentement, inexorablement, Lucas le fit glisser en lui, centimètre par centimètre, jusqu'à ce que la base soit calée entre ses fesses.Puis les vibrations démarrèrent. Douces d'abord, puis plus fortes.« Putain… Lucas… »« Chut. Tu prends ça toute la soirée tant que tu me baises pas. Et quand tu me baiseras, tu le garderas dedans. Je veux te sentir jouir avec ça qui te masse la prostate. »Chapitre 5 – La nuit sans finIls baisèrent trois fois cette nuit-là.La première, Valentin les yeux toujours bandés, plug vibrant à fond, Lucas à quatre pattes qui le suppliait de le défoncer plus fort. Il jouit si violemment qu'il pleura presque, le bandeau trempé.La deuxième, Lucas le prit enfin – lentement, profondément, en le tenant par les hanches, le plug toujours en lui. Valentin hurla son nom quand Lucas toucha sa prostate à chaque coup de reins.La troisième, à 5 h du matin, épuisés, collés-serrés, Lucas allongé sur le dos, Valentin chevauchant sa queue, les yeux enfin découverts, larmes et sueur se mélangeant sur leurs visages. Ils jouirent ensemble, en silence, juste un long gémissement partagé.Chapitre 6 – Le lendemain matinValentin se réveilla à 11 h, la tête sur le torse de Lucas, les doigts de celui-ci jouant doucement dans ses cheveux.« T'es à moi maintenant, tu le sais ? » murmura Lucas.Valentin sourit, encore dans le brouillard.« Ouais… je crois que Théo va devenir mon meilleur pote imaginaire. »Lucas éclata de rire et l'embrassa tendrement.« Prochain week-end, tu viens vendredi soir et tu repars dimanche soir. Et cette fois, je t'emmène en dehors de la ville. J'ai une maison au bord d'un lac. Personne pour nous entendre crier. »Valentin sentit son coeur et sa queue se réveiller en même temps.Il était foutu.
Et il n'avait jamais été aussi heureux de l'être.
