Le docteur et le patient 2
Valentin ouvrit la porte en peignoir blanc, encore humide de la douche, les cheveux blonds plaqués en arrière. Le tissu éponge bâillait sur son torse, laissant deviner la ligne de ses pectoraux et le creux de ses abdos. Il sourit en voyant le docteur sur le seuil, costume sombre impeccable, la même assurance tranquille dans le regard vert.« Excuse-moi pour le retard, dit l'homme en entrant, tu m'as ouvert en peignoir… tu savais que je venais, petit coquin ? »Valentin referma la porte à clé derrière lui, le déclic résonna dans la maison vide.« T'inquiète. Mes parents bossent jusqu'à 19 h minimum. Et oui… j'ai encore mal au ventre depuis hier soir. »Le docteur posa sa sacoche dans l'entrée, déjà inutile, et posa une main possessive sur la nuque de Valentin.« Très mal ? »« Atrocement, souffla le garçon en rougissant. Faut que tu m'examines… en profondeur, cette fois. »Ils montèrent l'escalier sans un mot de plus. Dans la chambre, la lumière de l'après-midi filtrait à travers les stores à moitié baissés, posant des rayures dorées sur le lit défait. Valentin laissa tomber son peignoir d'un mouvement d'épaule. Nu, magnifique, déjà à moitié dur rien qu'à l'idée de ce qui allait suivre.Le docteur ôta sa veste, défit lentement sa cravate, déboutonna le haut de sa chemise. Il s'approcha, fit reculer Valentin jusqu'à ce que ses mollets touchent le bord du lit.« Allonge-toi sur le ventre d'abord. Je vais commencer par te détendre complètement. »Valentin obéit, le coeur battant. Il sentit le matelas s'affaisser quand le médecin s'agenouilla derrière lui. Des mains expertes, chaudes, glissèrent sur ses omoplates, descendirent le long de sa colonne, pétrirent les muscles tendus de ses reins. Puis plus bas. Les paumes écartèrent doucement ses fesses fermes, dévoilant tout.Un frisson le traversa quand une langue brûlante effleura l'entrée serrée, d'abord timidement, puis avec plus d'insistance. Valentin gémit dans l'oreiller, cambra les reins pour s'offrir davantage.« Putain… docteur… »L'homme rit contre sa peau, le son grave et rauque.« Appelle-moi Lucas quand je te lèche comme ça. »Sa langue força le passage, tournoya, s'enfonça. Valentin se mordit le bras pour ne pas crier trop fort. Lucas alternait coups de langue profonds et petits cercles vicieux autour du bord sensible, jusqu'à ce que Valentin tremble de partout, son sexe frottant désespérément le drap.« Tourne-toi. »Valentin roula sur le dos, les yeux brillants, la poitrine qui se soulevait vite. Lucas se redressa juste assez pour défaire sa ceinture, baisser son pantalon et son boxer d'un seul geste. Son sexe jaillit, épais, déjà luisant à son extrémité. Il grimpa sur le lit, s'installa entre les cuisses écartées du garçon.« Tu en veux ? »Valentin hocha la tête frénétiquement, attrapa les hanches de Lucas pour le rapprocher.« Oui… viens… »Lucas cracha dans sa main, enduisit généreusement son membre, puis se pencha pour embrasser Valentin avec avidité, langue contre langue, tandis qu'il poussait lentement. Le gland força l'anneau étroit, Valentin gémit dans la bouche de l'homme, griffa son dos.Centimètre par centimètre, Lucas s'enfonça jusqu'à la garde. Il s'immobilisa un instant, savourant la chaleur étroite autour de lui, puis commença à bouger. D'abord lentement, profondément, chaque coup de reins arrachant un gémissement à Valentin.« T'es tellement serré… putain, t'es parfait. »Il accéléra, le lit grinçait sous eux, les claques de peau contre peau emplissaient la chambre. Valentin enroula ses jambes autour de la taille de Lucas, se cambra pour prendre plus, encore plus.« Plus fort… s'il te plaît… »Lucas obéit. Il attrapa les chevilles de Valentin, les plaça sur ses épaules, et pilonna sans retenue. Le garçon hurlait presque maintenant, les yeux révulsés, son sexe dur cognant contre son ventre à chaque coup de boutoir.Quand il sentit Valentin proche, Lucas se retira brusquement, le retourna sur le ventre, le releva à quatre pattes et replongea d'un coup sec. Il attrapa les cheveux blonds, tira la tête en arrière et mordit l'épaule du garçon en le baisant violemment.Valentin jouit le premier, sans même se toucher, son sperme giclant sur les draps en longues saccades. Le resserrement de son corps fit basculer Lucas à son tour ; il s'enfonça une dernière fois jusqu'à la limite et se vida en lui avec un grognement rauque, pulsant longtemps.Ils s'effondrèrent côte à côte, en sueur, essoufflés. Lucas caressa paresseusement le dos de Valentin, embrassa sa nuque.« Ton ventre va mieux ? »Valentin éclata de rire, encore tremblant.« Je crois que je vais être malade tous les mercredis après-midi désormais. »Lucas sourit contre sa peau.« Parfait. Je prends mes mercredis pour toi. Et la prochaine fois… j'apporterai de quoi te garder toute la nuit. »
